[bis] Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait.

Sujet: [bis] Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait. Jeu 11 Nov 2010 - 22:45

Le duc est assit devant une table. Il regarde un ensemble de livre où l'on peux voir des petites lignes condensés remplissant la page de façon bien illisible. Mais le duc saute d'un ouvrage à un autre sans donner l'impression de trouver difficulté à ses lectures. Quand il voit la porte s'ouvrir, il referme les livres les uns après les autres et se lève pour s'étirer. Malgré le soleil qui est présent le teint du duc reste blafard, teint rehaussé par ses cheveux trop tôt blanchis, mais qu'il essai volontairement de caché grace à des habit haut en couleurs, les siennes bien sur.

L'homme regarde Angel et lui montre un salon monté sur la muraille où l'on peux trouver tout ce qui peux être nécessaires, eaux pour se laver de la route, nourriture, boissons et divers divan permettant aux personne de soit s'assoir, soit s'allonger, selon leur bon plaisir. Sans manière Eddo s'allonge sur l'un d'eux et tant un hanap pour qu'on lui serve à boire.

Car en sus du duc, l'on trouve ici une dizaine de domestiques, les garde qui continue à faire leur ronde, et de chaque coté du "salon extérieur" deux mat ou flotte les drapeaux du Canavese.

Après avoir eu la désagréable impression d'avoir été digéré dans les intestins de ce monstre de pierre, Angel est bien content de trouver la lumière du soleil dans la salle où le duc l'attend. Il salue ce dernier, et prend place à son invite sur un divan tout proche.

Il préfère lui la position assise, pour éviter que le sang lui monte au visage. Car c'est la première fois qu'il est reçu en tête à tête avec un homme d'une telle importance.

- Me voici, mon seigneur. J'ai fait hâte aussitôt vostre missive reçue. Je suis vostre obligé de m'offrir ainsi conseil et protection en l'absence de ma mère. Demandez et vous serez obéi.

Derrière le jeune homme la porte se referme et se verrouille de façon bruyante et lugubre. Mais le duc lui sourit toujours, tandis qu'une domestique arrive pour lui offrir de ne nettoyer de la route avec vasque et pichet d'eau. Puis il le laisse parler le primer et l'écoute avant de le saluer de la tête.

L'homme laisse un temps assez long sans parler à regarder devant lui une chose soit que seul lui voie, soit simplement l'horizon. Le silence et couper par les gardes qui nombreux passent souvent sur la muraille pour faire leur tour, d'autant plus assidu que le duc est trop prêt pour qu'ils puissent flemmarder.

Enfin Eddo ouvre la bouche et parle.

Soit le bien venue dans ma forteresse de San Giorgio future lieu ou se trouvera mon Ordre de chevaliers. J'espère que ton voyage c'est passer sans trop de difficulté et je suis en joie de te voir en un seul morceau.

Je suis bien aise de savoir que tu as compris l'une des raisons de ta venue. L'autre est en lien avec tes derniers... déboires

Eddo avait laisser trois secondes entre "derniers" et "déboires" comme s'il cherchait le mot le plus juste et le plus exact. Il détourne son regard pour le posé sur le jeune homme et rajoute

Si tu veux boire, manger, sers toi, fait comme si tu était chez toi.

Puis il prend pour montrer l'exemple et la sureté des bien présent une coupe qu'il se fait remplir de vin. Pendant ce temps, venu de la forteresse des bruits de lame s'entrechoquant se font entendre, lointaines, intermittente, mais qui sont belles et bien là. La forteresse vit et de temps en temps les effluve des cuisines remonte, mais aussi les cris d'une personne en appelant une autres, ou le son de rire.

J'ai eu droit a bien des remonter sur ta première joute et selon la rumeur pour toi et volontairement décider par toi la dernière. Connais tu la Savoie Angel? Ses familles? Ses réseaux? Ses courants de façade et ses courants souterrains? Je connais la réponse car tu l'as démontrer il ni a pas si longtemps, mais je veux savoir si depuis tu as appris quelque chose.

Eddo continue a regarde droit dans les yeux le jeune homme, buvant son vin, sans y faire spécialement attention, et jouant avec son autre main, avec sa canne.

A l'image de son hôte, Angel s'était fait servir une coupe de vin, et y trempa les lèvres en essayant de démêler les paroles du duc. Une rumeur ? Des remontées ? Il semblait bien que ce qui n'avait été pour lui qu'un fâcheux mais éphémère incident déjà oublié était peut-être plus important qu'il ne l'avait pensé. Mais n'étant ni de cour ni de ban, il vivait isolé de ces discussions là.

- Euh... les joutes, monseigneur ? Ah, oui... j'ai cru bon de faire valoir le Droit, car il me semblait qu'à la joute, contrairement à la guerre, la façon prime sur le résultat. Peut-être n'aurai-je pas du ?

Le duc sembla alors entrer dans le vif du sujet: les "clans" savoyards et leurs intrigues. Il n'en savait que ce qu'il en voyait, n'en ayant jamais discuté avec personne. Sa mère était toujours restée évasive sur le sujet et sa tante Jeanine était bien au dessus de ces intrigues de cour, du moins le croyait-il.

- Et bien... je n'en sais que ce que j'en observe, mon seigneur. Je vois un assemblage pantagruélique Bauges-Tarentaise-Chablais-Bielle-Genevois affamé de pouvoir et d'influence, un groupe Faucigny-Canavais qui résiste, Luserne ne sait trop sur quel pied danser, l'union Bugey-Bresse-Suse est d'un autre temps, Aoste et Maurienne sommeillent, et les duchés du grand sud sont vacants de pouvoir et d'ambition.

Ou comment lié des réponse d'une simplicité infantile a des réponse bien plus sage qu'elle ne veuille le laisser paraitre. Eddo l'écoute tout en sirotant son vin. Le jeune homme ne semble pas inquiet ou ennuyer de son enfermement, est-ce par bravade? Par confiance? ou simplement parce qu'il ne l'a même pas remarquer? Qui sait.

Sa description est assez étonnante, flatteuse, ce à quoi ne s'attendait pas Eddo et incomplète, ce qui pour le coup n'étonnes pas trop Eddo. Pourtant une chose ennui Eddo, c'est l'impression de certitude qui émane d'Angel. Alors il se relève, pose ses coude sur ses genoux et regarde le fils de Shera en disant.

N'ai jamais de certitude Angel, la certitude est ton pire ennemi, elle t'endors de sa voie mielleuse et fini par te rendre plus moue que du saindoux.

Ton entrée fracassante dans le monde de la noblesse n'est pas anodin, tu as la fièvre de ta famille, mais tu n'en a aucune des expériences.Bien des nobles sont venu me voir, car ils savent que je te suis et te protège, pour venir se plaindre de toi. En disant ça Eddo fait la mimique de celui qui à reçut ces gens avec dédain De fort ressentiments en sont apparut est pas uniquement de la parts des protagonistes. Dis toi que l'on attendais ton dé-pucelage noble et que tu leur en a donné pour leur bourse. Maintenant ils t'on catalogué, enfermé dans des cases. C'est ainsi que fonctionne la noblesse.

Tu sais que je te parles en toute amitié et c'est pour ça que je vais te dire la suite. Les ennuis que tu auras à l'avenir, c'est à toi seul qu'il faudra t'en prendre, pour leur arrivé. Tu as semé sur la lice, l'herbe qui te fera tombé à l'avenir.

La noblesse n'est heureusement pas qu'un nid de personnages malfaisant, tu y trouveras des perles, comme la petite duchesse, tu y trouveras du charbon aussi, voir pire, mais dis toi qu'importe ce qui est devant toi, l'important et de savoir ou tu va et de ne jamais ce pressé. L'aventure est dans la quête pas dans l'objet de celle-ci.

Eddo se rallonge et regarde le ciel entre ses doigts levé au dessus de son visage, puis il reprend sans regarder Angel.

Ta division de la Savoie manque de finesse. Si les dicésarini sont sur le déclin je te l'accorde, ne crois pas que les bauges et gex soit sur la recherche de la gloire et du pouvoir. Si tu es droit et juste, tu sera y trouver des allies potentiels. Pour Chablais, Genevois et Vercueil, car tu l'as oublié mais aussi Mosso et Alice Castello, je suis d'accord qu'ils ont une boulimie de travail et une propention a agir vite et souvent selon leur désirs.

Tu oublie aussi les vicomté, comme celle de Valentine et de Valzan, Valzan oublie le, c'est un imbécile, mais Valentine, je ne la connais pas assez, je pense qu'elle peux être intéressante si elle sort de sa léthargie et agit de façon moins précipitée.

Après il te reste Faucigny et la CSM, les gardiens de la tradition. De nature ta famille en est proche, mais je crins que faute de sang neuf et après avoir cédé Sabaudia, ils se soit enfermé dans leurs castels et n'ai que, hélas, aucune envie d'en sortir, leur sang se tari aussi, l'âge les amoindrit et le manque de jeunesse commence à s'en faire sentir. C'est bien dommageable car ils sont la seul force qui changeait un peu la Savoie.

Sache que je ne t'ai pas fait venir simplement pour te faire un cours sur la Savoie mais aussi pour te demander de faire attention, je ne sais si cela ressort dans mon discours, mais je voudrai que tu fasses attention à toi et par là même a tes actions. Commences tranquillement par trouver ta places, tes amis, tes allies et ceux en qui tu peux compter.

Je sais que tu penses que l'Honneur se suffis à lui même, mais le monde change, la parole aujourd'hui perds de son importance vis à vis de l'écrit, la noblesse s'endort laissant champs libres à l'avidité, la fierté laisse place à la bassesse et si tu ne fais pas attention tu tomberas dans tout les pièges que tu auras devant toi et finira lasser de ta vie, de tes combats devenue chimères et je ne veux pas avoir à t'enterrer.

Afin de t'éviter une partie des ennuis, je te propose d'entrer dans ma suite. Cena ne t'engages en rien vis à vis de ma personne mais simplement t'offira ma protection de façon légal. SI tu insultes, maltraites ou diffame une personne il sera considéré que c'est moi qui l'ai fait et si je ne soutiens pas ton choix, je serai en droit de te juger, ou de laisser la justice ducale le faire.

Eddo se relève d'un coup et regarde Angel Tu restera libre de te lié a qui bon te semble et de me demander de sortir de ma suite si tu ne t'y retrouve pas, mais sache qu'ainsi aucune personne en dessous du rang de duc ne pourra te chercher noise.

Angel but les paroles du duc comme sa coupe de vin, jusqu'à en voir le fond. Malgré les effets du chanvre, ce protecteur là possédait grande clairvoyance, et il n'avait pas fallu plus de quelques échanges pour qu'il vit que le jeune homme compensait son manque d'expérience par un excès d'assurance. Angel en était d'ailleurs conscient. Mais il était convaincu que comme le chat en colère, paraître plus gros qu'on ne l'était réellement était un bon mode de défense face aux chiens.

Mais pas de chiens ici, juste un vieux renard. C'est donc plein d'humilité que le jeune garçon baissa les yeux et répondit à Eddo.

- Oui mon seigneur, ma vision est globale et imprécise, puisque je n'ai jamais côtoyé tous ces gens. Je vous serai bien obligé si vous pouviez y apporter vos précisions et m'enseigner à y voir plus clair. Je serai fort honoré également d'entrer en vostre suite, et sais que c'est là le vœu le plus cher de ma mère. Mais je dois vous dire que Madame de Faucigny m'a pris à son service pour m'occuper des affaires héraldiques et fiduciaires de sa mesnie. Elle ne m'a toutefois pas parlé de suite comme vous venez de le faire. Y a t'il moyen de concilier les deux ?

Commençons par le commencement alors. Eddo regarde Angel est lui dit. Pour la duchesse, vous êtes vous engagé vis à vis d'elle, car ce type de charge entre en effet dans l'ordre des choses dans celle d'un suivant. Si vous vous êtes engagé alors oublions cette idée.

Cela dit, les familles de Savoie.

Eddo se tait et prend divers raisin pour les grignoter puis une lampé de vin avant de dire.

Comme tu le sais il y a les vieilles familles et les nouvelles familles, les lignées qui résiste et celles qui s'éteignent. Il en fut ainsi de tout temps et de tout lieux. La différence est que bien souvent les lignées savoyardes sont accroché à nos montagne comme une sangsue sur la jambes d'un malade. Seul le feu peux les en retirer.

ans les vieilles familles tu as les Von Valendras, les DiCésarini, les KroNemBourg, les De Chevelu et les De Miolans. Je pense que tu connais certains d'entre eux.

Dans le lot, désolé Angel de cette remarque, mais plus aucune n'a de point en Savoie. Elles ont abandonné le terreau des vallée pour s'endormir dans les cercueils de pierres de leur château.

Les von Valendras espères le retour de Téséo, comme celui du très Haut. vains espoir selon moi, car le lions s'endort et sort uniquement pour rugir, mais ne fait plus peur à personne.

Les Dicésarini ont vu leurs rangs être décimé l'an dernier avec le rejet du Louis, la mort d'Evann et le départ de Sabotin de la Marche trop occupé par son ordres pour gérer une famille qui vivait sous le joug d'un Lèg autoritaire, gâteux et sénile. La mort de Lèg puis d'Evann donc entraina la famille vers le fond. L'apparition soudaine de Lèg le jeune, peux apporter du nouveau, mais tout comme toi il est assez ostracisé et semble bien seul dans sa quête, quel qu'elle soit.

Les KroNemBourg, sont une famille qui semble avoir disparut avec Edelle de KroNenBourg, dont je ne sais ce qu'elle est dévenu après le mandat assez piteux de Sanguinela. j'espère profondément qu'elle est en vie car c'est une dame charmante, polie, serieuse et volontaire, peux être trop pour cette Savoie si différente de celle de sa Mère la Fameuse Caro.

Les De Chevelu, que dire que tu ne sais. Tu en es le dernier membre fertile selon mon savoir. Ta tante est un peu l'héritière de son frère sur le coté humeur, humour et virulence. Une femme comme on ne fait plus d'Homme.

Les de Miolans. Il ne reste que les deux petits vieux, Léonorio et Ninoupitch, l'un sur le tard à trouver épouse, l'autre semble bien trop enfermé dans sa baronnie pour ce faire. Les deux ne sortent quasiment plus et semble avoir abandonner leurs rêves et leur espoirs.

Voilà pour les vieilles familles de Savoie, celles qui ont fondé la Savoie d'aujourd'hui, qui ont fait d'elle un lieu magique et qui ont vécu les heures heureuse de la premières partie des années 50.

As tu des questions?

Pour reprendre de la salive et par gourmandise Eddo reprend du vin et pour le coup des sucrerie au miel.

- C'est plutôt la duchesse qui m'a engagé... se permit Angel. Mais je n'ai pas commencé, car elle est fort occupée ces temps, et j'attends toujours à la porte de son domaine. Rien n'est trop tard...

Il écouta alors comme un étudiant studieux la description que lui faisait le duc des vieilles familles Savoyardes. Acquiesçant du chef à ce qu'il connaissait déjà, souriant de gratitude à ce qu'il apprenait de nouveau.

- Omettez-vous à dessein la duchesse des Bauges monseigneur ? Certes sa famille est jeune, mais elle même... pour peu elle se vanterait d'être plus ancienne en nostre duché que les montagnes qu'on y trouve, m'a t'on dit.

Riant de ses propres propos, le vin et les sucreries aidant, le jeune homme se détendait visiblement. Il gardait certes envers ce protecteur venu des montagnes un respect non feint, mais de par la posture qu'il prenait sur son divan au fil de la leçon, il était de moins en moins formel.

- Et les nouvelles familles, monseigneur ? Dîtes m'en plus ! Celles qui feront souche, celles qui ne sont que parvenues ? Celles qu'il nous faut allier et celles qu'il nous faut méfier ?

Cette langue. Il semblait maitriser de façon tellement naturel les joies de la langue qu'Eddo en aurait été jaloux, en d'autre circonstances. Mais là il l'écoute, simplement, ses bravades continue mais il le laisse faire. il ressemble à ces étalons qui rue partout quitte à faire tombé leur auges. Après tout ils ne sont pas dans une cours d'école ou dans un pensionnat pour garçons de bonne famille comme il parait que la Haute Noblesse décadents et croupie de Francie a créer pour ses enfants. Le duc regarde l'enfançon qui est devant lui et reprend alors la parole.

Dans les nouvelles famille, la plus ancienne, tu l'as nommé, La famille Talleyrand de Périgord De Sparte. Azalée est une ancienne mais sa famille est disons à son image, étrange et emplis d'un conservatisme fier et proche de ses gens. C'est une dame d'une autre noblesse, celle des temps anciens ou les nobles manger avec leurs gens, ou les chevaliers combattaient les dragons pour sauvé des royaumes. C'est la noblesse d'un passé obscure et dont on est pas vraiment sur qu'il est exister.

Ensuite viennent les famille plus jeunes, qui sont les De la Marche, les Maledent de Freytiat, les Von Kospinne Rosenberg von Valendras, les Perigny d'Arcelot, mais aussi les de Chenot et les di Leostilla, disparut aujourd'hui.

Elles ont les dents longues et domine au moins pour les seconde troisième et quatrième, la Savoie mais aussi l'Empire de langue françoise. Elle s'autorise tout, se prête à toutes les intrigues et ont fermement rejeté les anciennes dans l'ombres et donc dans l'oublie. Certaines ont l'honneur chevillé au corps d'autres aiment les honneurs. Tu les connait déjà quasi toute ou toutes. Donne moi ton avis sur chacune, je te pris.

Eddo sourit, il n'avait pas pansé à jouer le maitre d'école, mais tiens, goutons voir si le vin est bon pensa t'il tout en souriant au jeune homme.

Angel baissa de nouveau le regard, car il ne savait trop quoi répondre.

- C'est que... je connais bien un ou deux membres de chaque famille citée, monseigneur, mais de là à prétendre que quand on a vu un arbre on a vu la forêt... Je n'ai jamais eu à faire avec aucun d'entre eux, mise à part la joute que vous savez. Quand à l'Empire... j'avoue à ma grande honte ne m'y être jamais intéressé jusque là.

Vidant sa coupe de vin pour y chercher courage, il demanda:

- Enfin je ne sais dans quels lieux évoluent tous ces gens, car on ne les voit guère dans les rues de nos cités. Je pensais me faire meilleure idée sur eux en assistant au ban, si un jour j'y ai accès... mais vous me direz si je me fais idées fausses.

Sincérité et humilité. Voilà un garçon qui semble s'assagir, on il essai de tromper la vigilance du duc ou les deux, ou le duc est à coté de la plaque... Que voilà une question qu'il faudra creuser, surtout la dernière partie. Quoi qu'il en soit les réponses sont plus simples, les aveux sont plus présents et on un accent de sincérité des bienvenues.

Rassures toi, je ne suis pas là pour te brocarder ou tu mettre au pilori des ânes battée. Tu as rencontrer divers nobles tu as gouter a leurs plaisirs et à leur étrangeté et je pense que tu es assez intelligent pour t'être fait un premier avis. C'est tout à ton honneur que de ne pas le considéré comme le dernier, mais j'aimerai l'entendre quand même.

Pour le ban soit rassuré, c'est un mourroir inutile futile est ou seul les odeurs d'entrailles en décompositions sont vivace. Les gens dorment, et ne parlent pas et quand on tape du poing sur la tables ils se réveillent pour une semaine avant de repartir dans un amorphisme de bon aloi.

Mais dit moi donc, pourquoi te refuse t'on le droit de ban?

- Oh, on ne me refuse pas l'entrée, c'est juste que je n'ai pour l'heure aucune raison d'y être. Je ne suis qu'un héritier, je ne porte aucun titre qui m'y donnerait accès. Pour y siéger, il faudrait que mère ou bien tante Jeanine me nomment représentant - ou gestionnaire, ou je ne sais quel nom - de leur fief et je pourrai alors les représenter au ban en leur absence. Mais si elles n'ont pas jugé bon d'encore le faire, c'est qu'elles ont leurs raisons. Je ne les connais pas, mais j'ai toute confiance en elles.

Avec ce que lui en avait dit le duc, Angel n'était plus si pressé d'assister aux débats du ban de Savoie. Aussi n'insista-t'il pas.

- Quand aux quelques nobles que j'ai croisé... c'est vrai que je les ai trouvés étranges... un peu empruntés, comme... faux. Comme ces comédiens qui jouent aux nobles... A tout vous avouer je pense de plus en plus que c'est moi qui me fait une fausse idée de la noblesse. Avec toutes les histoires de chevalerie dont on m'a farci la tête en mes jeunes années, ce n'est guère étonnant... Et pourtant... même les yeux ouverts sur la réalité, je préfère toujours suivre mes rêves d'enfant. Est-ce grave ?

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