Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait.

Sujet: Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait. Jeu 11 Nov 2010 - 13:00

Angel se tenait debout devant la bouche de la forteresse énorme, fier et droit, tout comme un homme. Ce brut trapèze de granit et de porphyre à la herse délicatement ciselée dont il ne savait dire si elle souriait ou faisait la grimace, l'intriguait. Son destin, quel qu'il fût, passait par cette porte. La porte du Grand Secret. L'occasion ou jamais d'en sonder les arcanes. Derrière, qu'y avait-il ? La vie, la mort ? Cerbère tricéphale, ou bien Bellérophon ? La missive du "duc fantasque" n'augurait rien de bon. Nul doute qu'il l'attendit par là, car sur le sommet du donjon flottait l'oriflamme à la feuille de chanvre, témoin de la présence du maistre des lieux.

La curiosité détrôna la prudence. Trois foulées et hop, Angel franchit le seuil d'un pas allègre, et se retrouva face au factionnaire.

- Angel de Chevelu, sur requête de sa grâce Eddo du Canavais.

Sujet: Re: Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait. Jeu 11 Nov 2010 - 22:49

Et le factionnaire de regarder le jeune homme. Après l'avoir dévisager tout son saoul, il lui fait une révérence et ce retourne pour faire un signe. Derrière eux, venu d'en haut un son grinçant, sciant les timpans et rouiller commence à ce faire entendre. Lentement avec fort son et fort lenteur la herse redescend. Ensuite l'homme se retour et dit.

Si Monseigneur veux bien me suivre.

Puis il se retourne taciturne,, portant son arme sur son coté et regardant devant lui sans prêter plus gare au visiteur qu'au lieu dans lequel il se trouve. La route à l'intérieur de la forteresse est longue et silencieuse. Le lieu raisonne des pas des deux personnes, tandis que plus silencieusement l'on voit divers personne passer comme des ombres. L'homme entraine Angel vers les hauteurs de la forteresse, passant de couloirs en escaliers et d'escaliers en couloirs, entrecoupé de lourde portes en Bois pouvant permettre de fermer une partie de la forteresse du reste si par malheur elle était tombé entre les mains d'ennemis. Mais ce n'est pas parce que les portes sont lourdes qu'elles sont grandes, bien au contraire. Elles permettent le passage d'un homme pas plus, leur lourdeur vient de leur épaisseur et de leur renforcement de métal, mais aussi des multiples serrures toutes plus complexe les unes que les autres.

Enfin l'homme s'arrête devant une porte parmi d'autre, depuis l'entré du jeune homme dans la forteresse, il n'avait vu aucune fenêtre, aucune meurtrière, aucune ouverture vers l'extérieur. L'ensemble n'était éclairé que par des torches ou des braséros pour les lieux ou se concentre les gens. L'homme ouvre la porte en prenant garde de se retrouver derrière et laissant l'ouverture devant Angel. Une lumière éblouissante s'engouffra dans la forteresse par l'ouverture laissant apercevoir par derrière un bout de rempart.

» [bis] Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait.